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Appel à toutes les perfectionnistes !


Hello toi !


Dans la dernière newsletter, je te parlais de l'auto-bienveillance et surtout du fait qu'il était important d'apprendre à t'accorder autant de patience que celle que tu accordes à ton entourage (et oui ma petite dame, résolution numéro 1 de l'année 2020). Et oui, on parle bien d'amour de soi, sincère et valorisant et non d'égoïsme et de narcissisme (on est bien d'accord !).


Si tu lis cette newsletter, c'est que tu as forcément un petit côté perfectionniste. Et qu'on soit d'accord, ce n'est clairement pas une mauvaise chose ! Mais parfois, dans notre relation au corps, cela peut nous jouer quelques tours (moi la première !)


Tout d'abord, parce que ton niveau d’exigence continue sans cesse de s’élever. Une fois que tu auras atteint ton objectif, tu vas courir après le prochain sans même savourer la victoire que tu vis actuellement. Et tu vas avoir un sacré don pour relever la barre encore et toujours plus haute (n'est-ce pas ?). Et c'est chouette, car ça te pousse à te dépasser sans cesse. Mais essaye de prendre le temps, et de ne pas te faire manger toute crue par ton perfectionnisme (et je sais de quoi je parle, j'ai la réputation de ne jamais être contente de ce que je fais et d'en vouloir toujours plus #insatisfaitechronique ^^).


De mon côté, c'est ce qui m'amènes à prophétiser (trop) régulièrement...

Un soir pour sortir dîner au restaurant, j'enfile une robe que je considère un peu trop « moulante » à mon goût. Mais mon chéri me reprochant toujours mes robes un peu trop larges et de me « cacher » sans cesse, je décide de lui faire plaisir. Au fond de moi, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire « il va me trouver bien trop serrée dans cette robe c'est certain, il va trouver ça moche et ensuite réclamer haut et fort que je ressorte mes robes habituelles j'en donne ma main à couper ! ». Et je vous le donne en mille. Dès qu'il va me faire une seule remarque (une seule !)  sur cette robe, même si c'est juste un constat du type « ah ça change », ou du type « ah tu as mis cette robe » et bien intérieurement je vais avoir l'impression que ce que j'avais imaginé se réalise finalement « et voilà j'en étais certaine ! ». Pourtant je sais sincèrement que mon chéri est un amour et qu’il me met régulièrement en valeur, mais non c'est beaucoup plus sympa de me dire que ma prophétie était bien vraie #madameirmadelanegativité.


Bref tu comprends, si je pars toujours du principe que rien ne sera jamais à la hauteur de mes exigences, à la première remarque je vais y dénicher une confirmation.

L'important c'est d'en prendre conscience et de reconnaître ces prophéties. Quand je suis dans cette situation maintenant, j'essaye de laisser l'autre s'exprimer librement, ou de le pousser à me dire ce qu'il pense. Car cela court-circuite mes pensées intérieures qui, bizarrement sont rarement là pour me valoriser. On se met sur pause, on respire profondément, et on se répète que cette petite voix à l'intérieur de nous n'est pas la voix de votre chéri, de votre amie ou de votre sœur... C'est la voix de votre filtre de négativité, et il ne gagnera pas, car vous êtes bien plus forte que ça. 


Cette semaine, j'avais aussi envie de te glisser un petit mot sur la comparaison (tu vois de quoi je parle?). Et oui, quand on est perfectionniste, c'est un sport qu'on adore pratiquer ...!  La comparaison, ce que l'on fait régulièrement face à nos proches, sur les réseaux sociaux, dans la rue, devant la télé… Une habitude bien tenace… Et j'imagine que tu te compares souvent à quelqu'un qui a de l'avance sur toi non (bah oui sinon ce n'est pas drôle !)?


Par exemple, tu décides de te mettre au sport et donc de t'abonner à toutes les instagrameuses fitness du réseau. Ce qui peut sembler motivant au début. Et puis quelques jours après, tu commences à te comparer à leurs physiques et du même coup à te dévaloriser un peu (même beaucoup trop parfois). Sauf que de ton côté, j'ai un scoop : tu débutes ! Alors que ces filles font du sport plusieurs fois par semaine surement depuis de nombreuses années… Alors au delà du simple fait qu'il est important d'arrêter de se comparer tout court, il faut aussi prendre conscience que tu ne peux pas te comparer à ce qui est incomparable. Et si tu réfléchis, c'est surement le discours que tu dois tenir à tes amies (et oui on en revient sur le sujet de base : tu mérites le même niveau de bienveillance que celui que tu accordes aux autres). Si un cycliste commence sa course à 14h et que le second ne la commence que 2h après, tu ne blâmeras jamais ce dernier s'il est un peu à la bourre, non ?! Alors pourquoi de ton côté, tu t'infliges ça ?


Si c'est plus fort que toi, essaye de te comparer à la personne que tu étais hier. Car c'est la seule et unique référence qui vaille vraiment le coup et qui mérite d'être mesurée.


Tu sais, j'ai longtemps complexé autrement qu'à travers mon corps. Par exemple, je ne me trouvais pas assez intelligente. Pas assez concentrée, encore moins déterminée. Et quand j'y repense aujourd'hui, mon manque de confiance en mon physique était certainement lié à un grand mélange de tout ça (oui sinon ce n'est pas marrant !). Et puis un jour j'ai compris. Je n'ai pas besoin d'être la meilleure et la plus intelligente dans des domaines que je n'aime même pas. Je n'ai pas besoin d'avoir le meilleur poste dans la meilleure boite avec le meilleur salaire. Tout simplement parce que ce qui fait ma force, c'est mon "quotient émotionnelle". Oui je pleure devant tous les films, oui je suis végétarienne à cause des animaux, mais surtout oui, c'est ce qui m'a poussé à créer bonjourmoncorps. Quand tu réfléchis à qui tu es réellement, sans te cacher et surtout sans te mentir, tu finiras toujours par arriver pile à l'endroit qui te convient.


J'aime me dire qu'en apprenant à accepter ton physique, tu apprendras à t'accepter toute entière et à prendre les meilleures décision pour ta vie. En tout cas, c'est tout le mal que je nous souhaite.


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