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Le corps & la conscience.

Lors de la première newsletter, nous avons parlé ensemble de la notion du corps idéal. Et pour définir ton propre corps idéal, il faut finalement apprendre à te connaître & comprendre tes réels besoins. 

(RDV sur le site de Bonjourmoncorps pour retrouver les anciennes éditions)


Je ne sais pas pour toi, mais j'ai l'impression d'avoir trop souvent laissé mon apparence définir qui j'étais. J'étais la première à croire qu'en achetant tel ou tel vêtement, j'aurais clairement l'air d'une autre personne. Celle que je pensais vouloir être. J'imaginais que mon image, m'aiderait enfin à devenir LA personne qui changerait ma propre vie.


Et si finalement le travail que je devais faire était moins superficiel ? Je ne dis pas qu’il n’est pas important de prendre soin de soi, de pratiquer du sport ou de faire attention à son alimentation, car ce sont des obligations vis-à-vis de votre santé et je vous encourage vivement à le faire. Mais je parlais plutôt de se concentrer sur nos pensées, sur nos valeurs et nos objectifs personnels pour au final nous aider à devenir la personne que nous souhaitons être à l’intérieur comme à l’extérieur.

A l’époque, le côté amusant venait du fait que notre apparence définissait en quelque sorte notre classe sociale. Si nous étions fins et bronzés, alors nous devions sûrement appartenir aux classes sociales "inférieurs". Celles qui travaillaient dans les champs toute la journée pour au final n'avoir que peu à manger le soir. Alors que si nous étions très pales et ronds, alors nous devions certainement faire partie de l'aristocratie ! Là, où on se saupoudre toute la journée pour paraître le plus blanc possible tout en mangeant richement afin d'afficher sa classe sociale élevée.

Et quelques centaines d'années plus tard, si nous étions robustes et très musclés, alors on appartenait sûrement à la classe ouvrière qui a besoin de plus de force pour effectuer les tâches manuelles demandées. De plus, les repas consommés étaient parfois beaucoup plus riches, mais toujours dans le but de soutenir l’activité professionnelle. Alors que si on était mince, on était sûrement cadre et travaillait dans un bureau. L'activité physique étant inférieure, les besoins de nourriture l’étaient également.

Tu vois où je veux en venir ? Ce que je veux montrer à travers ces deux exemples, c’est qu’à l’époque, c’était notre vie professionnelle et qui nous étions qui transformaient notre corps en fonction de nos besoins. Aujourd’hui, on souhaite transformer notre corps en fonction des besoins des autres, de leurs attentes en terme d’esthétique, et ce, afin de respecter la nouvelle « norme ».

Je trouve tellement intéressant d’échanger avec des personnes libres de leurs pensées esthétiques et libres de s’aimer telles qu’elles sont. Si je voulais partager cela avec vous, c’est parce que j’ai eu tellement de retours de certaines d’entre vous qui me disaient que ce n’était pas simple, et que c’était même un parcours du combattant d’apprendre à s’aimer, à s’accepter mais aussi de le faire accepter à son entourage. Je n’ai jamais dit que ce serait simple, pour moi encore, c’est très compliqué. Mais si j’ai aussi appris une chose, c’est que même en ayant perdu 15 kilos, l’opinion que j’avais de moi-même n’avait fait que baisser d’avantage. Mon image me répugnait encore plus et j’avais le sentiment de ne jamais pouvoir y arriver peu importe mon apparence. Aujourd’hui, j’ai pris la décision de faire ce que j’aime le plus, avec les gens que j’aime le plus. De prendre des risques (mesurés), de vivre à fond sans me soucier du regard des autres. Et de ce fait, j’ose beaucoup plus. Je vais à la piscine sans me sentir mal à l'aise vis-à-vis de mon corps. Je fais du yoga régulièrement et par plaisir. Je fais beaucoup plus attention à mon alimentation parce que mon état d'esprit m'y pousse, mais sans contraintes. Toutes ces choses ne sont plus dans le simple but de maigrir, mais plutôt dans le but de me sentir bien. Et mon corps se transforme de lui-même, parce qu’il me ressemble, il devient ce dont j’ai envie et surtout ce dont j’ai besoin.


Inconsciemment, si tes convictions sont pures et qu’elles correspondent à ta volonté, tu deviendras la personne que tu souhaites être au plus profond de toi. Aie confiance en toi, aie conscience de toi. Et tu verras, en arrêtant de dire que c’est trop difficile, ça le deviendra d’un coup beaucoup moins.


Avoir conscience de soi, qu’est-ce que c’est ?


La jolie définition du dictionnaire est celle-ci : conscience de l’être humain à travers la vision qu’en a un autre être.

Je suis (en partie) d’accord avec cette définition et je vais t'expliquer pourquoi. La conscience de soi dépasse largement cette simple description. C’est plutôt une façon de considérer avec bienveillance la manière dont on perçoit nous-même notre existence. Cela regroupe d’ailleurs plusieurs sujets que nous allons aborder ensemble : tes valeurs, tes pensées et même tes croyances. C’est savoir s’observer, de manière objective pour pouvoir comprendre et identifier la raison de nos actions et d’en prendre les pleines responsabilités. Là où je suis en partie d’accord, c’est parce que même si le fait de prêter attention à nous-même paraît peut-être un peu égocentrique d’un premier abord, c’est surtout une façon de s'observer avec du recul. De la même manière que si tu étais ta sœur ou ton frère, comme une personne très proche de toi pensant te connaître à la perfection. Mais qui, lorsque cette personne y regarde d’un peu plus près, reste finalement toujours étonnée de tes réactions et continue d’en apprendre un peu plus chaque jour à ton sujet.


C’est bien mignon tout ça ma ptite, mais comment on s’y prend ?


En apprenant tout d’abord à te connaître. Et se connaître passe dans un premier temps par l’écoute. Il est important d’apprendre à prêter attention à ses ressentis et ses émotions (qu'on étouffe bien trop souvent par ici !). Je sais bien que pour les belles émotions, il est plus facile de les vivre en pleine conscience, mais notre existence ne se limite malheureusement pas qu’à des moments de bonheur. Ce qui te rend unique, c’est toute cette palette de sensations et de réactions qui te sont propres. Apprendre à les identifier, c’est apprendre à te comprendre et à te connaître. Cela peut passer par l’écriture de tes émotions et ressentis. Non, je ne te dis pas de reprendre ton ancien journal intime, pas de panique ! Mais peut-être de prendre le temps parfois de te laisser aller, de laisser le flot de tes pensées glisser sur le papier. Cela te permettra de prendre de la distance et d’observer tes émotions de l’extérieur. C'est d'ailleurs ce type d'exercice qui m'a amené au projet Bonjourmoncorps ... 

Tu peux simplement te poser la question : Qui suis-je ? C’est assez marrant, car finalement, on ne se la pose pas souvent. Et on devrait ! Prendre le temps de faire le point sur qui l’on est et ce qui nous définit devrait pourtant être naturel. Te connaître te permettra d’avoir de meilleures perspectives pour ton avenir et prendre des décisions plus sereinement. Et oui, ça t'évitera aussi de te retrouver à te dire « Je ne comprends pas pourquoi j’ai fait cela ! Ça ne me ressemble tellement pas ».

La connaissance de soi t'amènera vers la conscience de soi. Si tu souhaites modifier tes émotions et réactions, tu ne pourras le faire uniquement que si tu en as conscience. Le manque de conscience de soi nous empêche donc de changer, de nous améliorer.


Avoir conscience de soi, c'est finalement savoir qui tu es et comment tu souhaites que ton corps te représente. Peut-être pour enfin comprendre que tu es la seule personne à décider si ton corps te convient ou non. Tu es la seule personne à savoir s'il correspond à tes besoins, à qui tu souhaites être. Trop longtemps, j'ai laissé les autres définir mes choix, mes prises de décisions & même mes goûts vestimentaires. Ne pas acheter tel ou tel haut si mon amie super stylée n'approuvait pas en amont ? Oui, c'était complètement moi. 


Je suis pour le body positive, c'est certain, mais je suis encore plus pour la valorisation de ton corps & la bienveillance. J'ai échangé avec une amie qui m'a dit "il faut absolument que je perde 10 kilos avant le prochain été". Je lui ai simplement demandé pourquoi et elle a été étonnée. Comme si aujourd'hui, c'était finalement logique de vouloir perdre 10 kilos avant l'été. J'ai perdu 15 kilos, si ton souhait le plus cher, c'est de rentrer dans un 36 ok, fonce. A condition que ce soit ta volonté propre, et pas celle dictée par une nouvelle norme corporelle. Respecte qui tu es & ta santé. Ce sont les seuls points sur lesquels je vais insister ici. Le reste, c'est ta décision. 

C'est ton corps, je veux juste que tu puisses te réconcilier avec. C'est à toi de prendre la décision de l'accepter, c'est à toi de prendre la décision de le changer, c'est à toi de prendre la décision de l'aimer. 


Moi, je veux juste que tu puisses le voir comme un ami


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